Tolérance 2020
2020 est une nouvelle année mais aussi et surtout une décennie qui s’ouvre sur un avenir, plein d’interrogations et de choix qui vont dévoiler les contours, sans aucun doute, surprenants du troisième millénaire.
Nous devons donc penser à la génération de demain. Celle d’aujourd’hui est déjà engluée dans l’incertitude de la croissance et la croissance des incertitudes dans le domaine économique et social.
Elle ne nous pardonnera pas notre lâcheté quotidienne, notre appât du gain ainsi que nos angoisses matérielles qui font exploser la famille. Elle a besoin d’apprendre à être heureuse sans faire de cumul de richesses encombrantes. Il ne s’agit pas non plus de négliger les grâces immatérielles et ni de brandir un égoïsme forcené.
Avant qu’il ne soit trop tard, il est opportun de choisir les voies de la tolérance et de la sobriété, celles qui n’excluent pas nos plaisirs terrestres et qui nous conduisent tout aussi bien sur la route du bonheur. Il est vrai que des événements tragiques et inattendus nous effraient, au point de nous faire oublier notre dimension humaine.
Tout ce qui nous apparaît aujourd’hui apocalyptique est probablement annonciateur d’espérance, de renouveau et de libération.
Pour ce faire, La vérité porte en elle des germes de révolution. La liberté violée nourrit la contestation qui devient vite planétaire. L’égalité, ferment de justice, se fait entendre dans les rues. La fraternité apparaît comme une sauvegarde de notre espèce humaine. A ce propos, la diversité est une richesse notamment dans les pays qui s’anémient et qui doivent prendre en charge les personnes que la vie a fragilisées. Dans ce contexte, faire de la diversité un gadget est tout simplement une chimère. Nous ne devons pas négocier nos identités, nos racines et nos croyances.
C’est par le respect des uns et des autres que la société s’enrichit et que la Nation se consolide sous peine d’être la risée des « Martiens. » C’est en donnant à chaque famille de quoi maintenir son bien-être que cette civilisation se préservera des affres de la décadence. Tout cela ne se fera que si nous réexaminons les bases d’un nouveau contrat social et que nous revoyons le partage plutôt que le pillage des richesses.
La vie nous a encore rappelé cette année son extrême fragilité. Les classes sociales qui se croyaient à l’abri du besoin arrivent difficilement à joindre les deux bouts.
Mais où est la force de résurrection ? Elle sera là où on ne l’attend pas, là où la nature sera aussi inhumaine que nous, là où la mort devient vie pour exister.
Malgré les turbulences et les événements que nous ne pouvons changer, je vous souhaite une nouvelle fois la paix, la concorde et surtout la protection de la Providence divine contre les dangers multiples de ce monde. Ce dernier, si l’on examine la carte des conflits et des risques naturels, semble vouloir enfanter une folie destructrice. Bonne et heureuse année 2020, en espérant qu’elle fasse tomber les murs ensanglantés de l’intolérance pour bâtir les ponts immaculés de la Tolérance.
Alex J. URI
Paris le 1 janvier 2020
Tolérance 2020
2020 est une nouvelle année mais aussi et surtout une décennie qui s’ouvre sur un avenir, plein d’interrogations et de choix qui vont dévoiler les contours, sans aucun doute, surprenants du troisième millénaire.
Nous devons donc penser à la génération de demain. Celle d’aujourd’hui est déjà engluée dans l’incertitude de la croissance et la croissance des incertitudes dans le domaine économique et social.
Elle ne nous pardonnera pas notre lâcheté quotidienne, notre appât du gain ainsi que nos angoisses matérielles qui font exploser la famille. Elle a besoin d’apprendre à être heureuse sans faire de cumul de richesses encombrantes. Il ne s’agit pas non plus de négliger les grâces immatérielles et ni de brandir un égoïsme forcené.
Avant qu’il ne soit trop tard, il est opportun de choisir les voies de la tolérance et de la sobriété, celles qui n’excluent pas nos plaisirs terrestres et qui nous conduisent tout aussi bien sur la route du bonheur. Il est vrai que des événements tragiques et inattendus nous effraient, au point de nous faire oublier notre dimension humaine.
Tout ce qui nous apparaît aujourd’hui apocalyptique est probablement annonciateur d’espérance, de renouveau et de libération.
Pour ce faire, La vérité porte en elle des germes de révolution. La liberté violée nourrit la contestation qui devient vite planétaire. L’égalité, ferment de justice, se fait entendre dans les rues. La fraternité apparaît comme une sauvegarde de notre espèce humaine. A ce propos, la diversité est une richesse notamment dans les pays qui s’anémient et qui doivent prendre en charge les personnes que la vie a fragilisées. Dans ce contexte, faire de la diversité un gadget est tout simplement une chimère. Nous ne devons pas négocier nos identités, nos racines et nos croyances.
C’est par le respect des uns et des autres que la société s’enrichit et que la Nation se consolide sous peine d’être la risée des « Martiens. » C’est en donnant à chaque famille de quoi maintenir son bien-être que cette civilisation se préservera des affres de la décadence. Tout cela ne se fera que si nous réexaminons les bases d’un nouveau contrat social et que nous revoyons le partage plutôt que le pillage des richesses.
La vie nous a encore rappelé cette année son extrême fragilité. Les classes sociales qui se croyaient à l’abri du besoin arrivent difficilement à joindre les deux bouts.
Mais où est la force de résurrection ? Elle sera là où on ne l’attend pas, là où la nature sera aussi inhumaine que nous, là où la mort devient vie pour exister.
Malgré les turbulences et les événements que nous ne pouvons changer, je vous souhaite une nouvelle fois la paix, la concorde et surtout la protection de la Providence divine contre les dangers multiples de ce monde. Ce dernier, si l’on examine la carte des conflits et des risques naturels, semble vouloir enfanter une folie destructrice. Bonne et heureuse année 2020, en espérant qu’elle fasse tomber les murs ensanglantés de l’intolérance pour bâtir les ponts immaculés de la Tolérance.
Alex J. URI
Paris le 1 janvier 2020