La brise et l’hibiscus
« Sofja, mon adorée,
Je suis comme cet hibiscus que
caresse la brise. Je sens le souffle de vos narines qui balaie mon cou et vos cheveux sauvages qui me chatouillent
le pavillon de l’oreille gauche.
Je ressens la peur qui vous enveloppe. Moi, je n’ai plus
peur dans le noir depuis que je vous
ai rencontrée. J’ai l’impression d’entendre
vos pas dans la nuit qui m’offre des
étoiles. Vous scintillez à travers mes nuages et, Sofja, je supplie le ciel de se rapprocher de moi.
Vous êtes à l’image de l’étoile
des rois mages, chargés de cadeaux pour
un messie. Je m’engloutis dans ce mystère pour que nos astres jouent à cache-cache.
Alexander,
Paris le 6 janvier 2015 »
Les rêveries tropicales
d’Alexander by Alex J. URI
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