Le temps des Avirons
Je vois le temps qui se moque de moi
Quand le miroir
surprend mon regard
Cela commence par quelques cheveux blancs
Que l’on peut toujours camoufler pour rester jeune.
Et puis ,il y a la folie du temps qui renaît et qui trépasse.
Un instant passe. Une pensée fugace. Une branche se casse.
Un désir tenace de
vivre avec vous m’enchaîne,
Alors que sur mon île les vents se déchaînent.
Dans la case en tôle,
le silence se couche,
Et moi je vous
attends mais mon esprit vagabonde.
Vos cheveux sauvages font
en effet repousser mes désirs.
J’entends encore vos rires et vos lèvres prêtes à nous unir.
C’est maintenant, l’heure comme les lions, de boire.
Nous sommes assoiffés d’un amour qui s’étend sur l’étang.
Sinon, si vous gaspillez ce temps de la possession
Le miroir rira aux éclats
de vos pleurs et de vos rides
Et, sans doute de nos regrets devant nos fleurs fanées.
Moi, à l’ombre du manguier, je raconterai devant une foule
émue une histoire d’amour des Avirons devenue éternelle.
Princesse “S” by Alex J. URI
Paris le 3 décembre 2014
RépondreSupprimerCéline Latouchent C est beau....
4 décembre,
Alex J. Uri Bonjour Céline,il y a aussi le "Oh Happy Caribbean day". Merci.
4 décembre
Lisa Iahhel Drums It is a nice poem, i love it a lot, thanks for sharing it with me !!!
4 décembre,
Sylviane Foule belle poésie d'amour !
4 décembre,
Nadine Albicy beauté des mots
4 décembre,
Andrieux L'Impératrice Marie Quand les mots s'entrelacent, la poésie prend chair....
4 décembre