Un réveillon sans vous
« Je ne me suis jamais remis de votre message
empreint de dédain et de vile prétention. Je vous ai fait approcher les lieux
insondables de ma créativité, au seuil de mes passions, parce que je vous
admire…
C’était comme un enfant qui avait fait un
dessin à l’occasion de la fête des mères et qui, avec tendresse, tentait de
vous l’offrir… vous, égocentrique et infatuée de votre personne à l'image d’une
institutrice néocoloniale, vous refusiez de vous laisser toucher par cet amour trop noir pour vous. Vous
vouliez oublier que vous aviez quelque part un aïeul noir mais moins brillant
que celui du poète Alexandre Pouchkine. Or ce petit là était fier de ses
racines d’Afrique et d’Inde…
Ce dessin était l’expression d’un parcours
fléché vers un bonheur inattendu qui vous était offert. Vous étiez en train de
faire mourir en vous ce qui ne demandait qu’à renaître. Vous aviez confié à la
morgue de la vie quotidienne la dépouille de votre amour passé. Dans le même temps,
vous agissiez comme le croque –mort d’une passion à venir. Le dessin était à
l’origine sans dessein mais plein d’amour entre vos mains…
Il y a des enfants qui ne bénéficient pas de
l’égalité des chances surtout quand on joue avec la diversité….Je suis comme un
filaos languissant qui offre sa parure au ciel plein d’étoiles…la lune donne à
la rivière des reflets argentés. Dieu va s’arrêter dans une étable pour
accueillir un messie rédempteur et sa bienheureuse mère« doubout ». Des leçons
de bonheur et d’humilité que vous semblez ignorer.
Aujourd’hui, vous ne serez pas là avec moi autour de ce sapin de Noël, de cette crèche et encore moins avec des cadeaux … »
Aujourd’hui, vous ne serez pas là avec moi autour de ce sapin de Noël, de cette crèche et encore moins avec des cadeaux … »
Princesse
« S » by Alex J. URI
Paris le 24 décembre 2014
Paris le 24 décembre 2014
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