Oh happy caribbean day
Le dépaysement avait quelque chose de névralgique quand on
devait le subir. Être arrachée à sa terre natale, c’était perdre son nombril
avant l’heure et c’était aussi avorter une partie de soi même
Quand je vous ai rencontrée,
je n’avais ni père, ni mère. J’avais besoin d’un cordon ombilical pour
m’accrocher à un ventre. Le mien était devenu poussière sous le manguier.
J’ai entendu un chant qui me parlait d’un happy day, d’un
happy caribbean day, un jour de bonheur, un jour de bonheur caribéen. C’était
ce jour là que votre âme et mon ange gardien ont décidé de se mouiller ensemble
dans les flots. Je suis né tout près des
rivières mais j’ai d’abord entendu le bruissement des caresses des vagues sur le rivage, avant
de pousser un cri. En prêtant l’oreille à vos paroles, il m’a semblé
reconnaître quelques sons familiers.
Après avoir été bénie par ce gospel, vous m’avez demandé de
mes nouvelles comme si vous aviez peur
de me perdre. Vous vouliez voir germer sur mon visage une félicité qui vous
rendrait irrésistible.
Alors vous cherchiez avec moi et en moi une relation féconde
comme les ondes qui bercent tout ce qui flotte et qui nous feraient
dériver vers nos terres natales, l’un
accroché à l’autre.
Et pourtant, je n’avais rien mais vous étiez Tout et la Providence
me démontrait ainsi qu’elle était Tout et toujours
là , partout.
Princesse
«S » by Alex J. URI
Paris le
4 décembre 2014
RépondreSupprimer:Encore un enchantement pour l'âme et le coeur! Ô quel happy carribean day! J'aime la douceur tranquille et la sensation de bonheur serein qui se dégagent de ce texte. Je trouve excitant "le chaloupé" apporté par le bercement des flots à l'instar de ce superbe zouk love tout en "vibrasyon" et "sansasyon" Merci cher Alex.Marie Samia
4 décembre,
Ferdinand Le Lion présent, grand frère!
5 décembre 2014
Salut Ferdinand Le Lion petit frère, je convoque le ban et l'arrière-ban chez mes amis pour leur soumettre ce que j'écris et qu'ils bénéficient du plaisir du partage! L'actualité est pétrie de violences et haine. J'essaie de créer des oasis d'amour ...Alex J. Uri