A ma princesse « S. »
L’espérance
« Madame, je vous attends près de ce
flamboyant bleu ciel et de cette église qui se dresse comme un cocotier,
récitant son chapelet. Je vous en supplie, mon cœur est au centre d’une tornade
que l’on m’avait annoncée mais que je n’attendais plus. Je marchais dans la
savane avec mon bâton de pèlerin pour m’enfoncer dans la forêt et m’y perdre.
Je suis allé à sa rencontre et elle m’a
aspiré pour m’arracher de la pesanteur de cette vie que je menais sans vous,
sans votre sourire, sans cette douceur de nos îles, sans votre regard qui nous
rend irrésistibles, sans pouvoir vous envoyer des roses.
J’ai trouvé en vous l’espérance qui nous
habite, la puissance qui nous libère, la joie qui nous enflamme.
Ne négligez point ce mystère qui vous apporte
un bonheur inespéré.
Ce vent qui m’emporte, qui me charrie, qui me traîne, m’entraîne vers le lit de votre rivière en crue pendant que les dieux et les déesses chantent pour nous un gospel. »
Les rêveries tropicales d’Alexander Alex J. URI
Ce vent qui m’emporte, qui me charrie, qui me traîne, m’entraîne vers le lit de votre rivière en crue pendant que les dieux et les déesses chantent pour nous un gospel. »
Les rêveries tropicales d’Alexander Alex J. URI
Paris , 6 juillet 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire