Une déesse dans la mangrove
Quelques cocotiers impériaux disparaissent
Dans la pénombre avalant la nature.
La messe du jour est dite mais perdure.
Quelques fantômes hébétés apparaissent.
Les ténèbres sont là, la lune s’est levée.
Comme le soleil, les gallinacés se couchent.
La fatigue pèse, des femmes accouchent.
Des oraisons rythment le ballet des ravets.
La noirceur élégante embellit la laideur
Les bruits repoussent le silence cafardeur.
La lune saupoudre ses reflets argentés,
Sur deux ombres qui se parlent et se caressent,
Dans la mangrove, jouissant de l’obscurité,
Deux noix de coco font tomber la déesse.
Alex J. URI
@ Alex J. URI 2012 une déesse dans la mangrove
3 mars 2012
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