J’essuie à peine mes larmes
Quand je sais à distance que tu pleures
Et qu’ils ont bouleversé tes humeurs.
C’est douloureux quand on a déposé les armes.
Toi, ma blanche créole, élevée dans une enclave
Sur la plantation, tu ressembles à Joséphine de Beauharnais
La femme de Bonaparte qui n’aimait pas les noirs sans harnais.
Te voilà aux mains d’un descendant d’esclaves.
Or, les blessures de l’histoire ont résisté au temps
Même si le code noir n’existe plus depuis longtemps.
Ton bonheur en noir et blanc tremble aux clameurs de la foule
Les mémoires sont encore criblées de haines et de peines
Difficile de vivre ensemble quand tous ils vous refoulent.
Car comme toi, ils demandent une nouvelle condition humaine
Alex J. URI Paris 24 avril 2011
Cela me touche
RépondreSupprimerC'est bouleversant et très beau ! Merci !
RépondreSupprimerMais c'est presque un sonnet!
RépondreSupprimerEmouvant!
Irène
Déchirant mais beau;les blessures de l'hitoire résite t-elle au temps; oui je le crois car ells sont en nous inconsciemment ; très beau Alex. Nnanadydy
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