mercredi 28 décembre 2011

Je vous adore

  Je vous adore






Je vous adore, je vous adore .
Je vous ressens dans mes pores
J’écoute  votre cœur qui s’accélère
J’ai  un besoin urgent de  prendre l’’air.
Je vous adore
Quand vos yeux me dévorent.
Vous jouez à cache-cache avec ma tendresse.
Je ne voudrais  pas souffrir de votre maladresse.
Je vous adore,
Moulée et décorée comme une amphore.
Je joue à colin-maillard avec votre rigueur
Car vous  ne voulez point me donner du bonheur.
Je vous adore, je vous adore,
Car je veux nouer encore
Tant de liens  avec votre âme et votre corps
Mon seul secours vient de Dieu que j‘implore.
Avec grande impatience j’attends  chaque nuit.
Mon âme se promène  aux douze coups de minuit.
Je comprends alors vos prières toutes pleines de vos désirs.
Comme un  bébé, je suis enfin dans vos bras  pour être bercé.
Vous prenez ainsi  le temps de chuchoter
à mes oreilles je vous adore mon amour depuis l’’ instant
où tous deux agenouillés côte à côte dans cette basilique,
je n’entends plus que  le feu de vos yeux.

ALEX J. URI
27 décembre 2011



Je vous adore  
Je vous adore  
Et moi je dors.
Mais je vous aime
C’est la n-ième
Vous êtes cruelle
Et vous si seul
Je vous adore
Une fois encore
Mais je vous aime
Tout un poème
Vous êtes cruelle
Vous  si sensuel
Je vous adore  
Conquistador
Mais je vous aime
Très cher bohème
Vous êtes cruelle
Et vous fidèle ?
Je vous adore  
Est-ce du pur or
Mais je vous aime
Est-ce un baptême
Vous êtes cruelle
Mais point pucelle
Alex  J, Uri  27 décembre  2011

lundi 26 décembre 2011

A deux voix



A deux  voix




 



Je vous  propose mon corps
Mais vous le refusez
Je vous propose mes lèvres
Et vous les dévorez.
Je vous propose mes yeux
Vous en parlez à Dieu.
Quand je vous dis  que vous êtes ma muse,
Mes écrits vous amusent.
Si, par mégarde, j’évoque la douceur de mon lit
Sans le savoir, je commets un délit.
C’est une situation de corps à corps
Qui, selon votre credo, vous déshonore. 
Si je vous appelle ma  Sapotille
Vous me traitez comme de la pacotille.
Quand je me rabats sur mes oreillers, 
Vous dissertez sur l’origine de vos oreillons.
Quand je désire du vin
Vous cherchez le vinaigre.
Alors je vous  propose de réapprendre et de m’épeler le mot tendresse 
Dans certains cantiques, les désirs vont plus loin que le corps.
Devant la basilique, je finirai par rencontrer votre corps et votre âme.


Alex  J. Uri   
25 décembre 2011



vendredi 23 décembre 2011

Le chapelet de Bethléem







Le chapelet de Bethléem


Ma  Sapotille, vous avez fait un long voyage  comme un pèlerinage. C’était comme si, vous et moi,  nous allions à la Mecque. Vous disiez en fait que vous étiez pour moi Jérusalem ouverte. Vous n’avez pas  compris que j’avais déjà pour vous depuis bien longtemps  un chapelet venant de Bethléem. Alors vous comprendrez que les lieux saints ne s’excluent  pas et qu’il est urgent qu’ils deviennent des terres de dialogue, de paix et d’amour.





Quand on se met à genoux  devant la Vierge des apparitions, on ne lui demande de ne pas regarder celui qui vient de Tombouctou  ou je ne sais  de quel lieu aux quatre coins de la planète.
Vous n’allez pas non  plus me dire que depuis l’affaire d’Adam et Eve,  nous ne pouvons plus manger des pommes et encore moins regarder des seins sous peine d’être excommuniés. Vous constatez qu’avec ce délire, les fidèles deviennent en catimini des infidèles et plus tard des déserteurs de l’Eglise.



Vous ne voulez pas non plus que je vous parle de mes mangues, à vos yeux, trop sensuelles et propices à  des gestes érotiques et même à une forme de  débauche quand je les mange. Depuis quand mordre une mangue savoureuse et juteuse  devant une poitrine bien galbée avec un corsage négligemment ouvert est-il un péché ?



Ma Sapotille, il y a bien un temps  pour les prières et un temps pour les caresses. Il y a dans la Bible des chants  quasi-érotiques qui louent les corps du  bien-aimée et de la bien-aimée. «  Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! » Ce souhait n’a jamais empêché quiconque  de trouver ou de retrouver des chemins vers Dieu.
Concernant mes mangues, vous ne savez même pas qu’il s’agit là d’une affaire sacrée. On dit que Bouddha avait reçu de la courtisane d’Ambapali un verger de manguiers pour y méditer et vraisemblablement  pour  gagner aussi sa vie. La mangue a suivi Bouddha un peu partout dans le monde. 
Comme je vous l’ai déjà dit, il y a la foi, l’intelligence de la foi et la foi de l’intelligence.


Parmi  ces rois mages en Galilée, il y avait un  mage noir. C’est lui qui a apporté la myrrhe. Il paraît que cela sert à embaumer les morts et que c’est même un médicament. Même lors de la naissance du Christ, il y avait déjà de la diversité. Prions pour qu’on arrête de mettre  les noirs et les basanés  en ligne de mire.
Ma Sapotille, vous avez fait un long voyage pour remettre une brebis égarée dans le troupeau,

Aujourd’hui, je suis comme enfant  qui, avec sa mère, a fermé les yeux après la communion. Après avoir remercié Dieu, il rouvrit les yeux mais sa mère avait disparu. Il regarda l’autel et  vit le crucifix qui pleurait. Vous n’avez pas compris qu’avant de parler à  Dieu il fallait, comme les mages, trouver  l’enfant que l’on voulait tuer. Balthazar comme les autres savaient que la terre entière avait changé de visage grâce à un enfant. Ma Sapotille, vous ferez encore un long voyage comme un pèlerinage pour prendre la main de  l’enfant  qui vous attend.

@Ma Sapotille. Le chapelet de Bethléem Alex J. URI  2011



jeudi 22 décembre 2011

Ma Sapotille (suite)











Ma Sapotille,




Ma Sapotille, j’ai fait ce long voyage  pour  venir te rejoindre sous le ciel des Tropiques. Te voilà déjà  blottie dans mes bras sous le manguier  dont les feuilles chuchotent. J’ai encore sur  mon épiderme  des pellicules de pollution de ces villes inhumaines mais  j’ai l’impression qu’entre nous une éruption se prépare. Dans la chaleur que l’alizé allège, nos corps sont déjà perlés de sueur dans une béatitude inattendue.
Ma Sapotille,  j’ai fait ce long voyage pour que nos identités  ne soient plus en souffrance comme là-bas mais en délivrance ici.  Nos cœurs se mettent à orchestrer un vacarme qui vient rompre  le silence de la sieste de cette case en tôle. Je sens que je vais m’évader dans ce corps gracieux que je  goûte du bout des lèvres. Alors  j’explore cette végétation exotique. J’ai  fait ce long voyage pour  te faire princesse, alors que  des crapauds charmants voulaient se transformer en princes. Une averse  soudaine  tambourine sur le toit faisant chalouper nos corps enlacés. 
@Ma Sapotille Alex J. Uri 2011




La foi et l'intelligence




La foi et l'intelligence

"Il y a la foi, l'intelligence de la foi et la foi de l'intelligence."


Alex J. URI
21 décembre 2011

La CHICA Inc.









 La Chica Inc.

Pour  la Chica Inc. l’Europe , c’est primordial.
Elle change de nom mais garde son identité.
Elle les déverse, en grande  quantité,
Ses bananes sans tâche  du commerce mondial.



De jolis  fruits  arrosés de sueur et de sang,
Gagnant à tout prix  un royaume et un sacre,  
Symbolisaient les régimes  du massacre.
Sur ces plantations flottait une odeur d’encens.

 Ce fruit tropical se trouve  surenchéri.
Erotique et  énergique, il guérit.
On le mange propre avec les mains sales.

L’Allemagne en a beaucoup mangé
Renforçant sa puissance et met en danger
les  îles qui  perdent un profit colossal.

Alex J. URI
22  décembre 2011

mardi 20 décembre 2011

Ma Sapotille

 
 



Ma Sapotille
 
 
‎"Ma Sapotille, pour que tu me retrouves, j'ai fait ce long voyage. Je suis venu te voir mais tu n'as pas compris que j'avais un secret qui n'avait que trois mots. J'ai fait ce long voyage comme un pèlerinage. J'ai fait ce long voyage pour te prendre dans mes bras. J'ai fait ce long voyage pour écouter ton coeur. Tu me dis que tu te donnes à Dieu. Et si donc j'étais le fruit de sa miséricorde? J'ai fait ce long voyage pour que nos corps s'enflamment".Ma Sapotille, je me gargarise d’amour que tu as peur de donner, d’amours qui t’ont, ô combien, perturbée, d’amours qui t’ont tétanisée. Alors, j’ai fait ce long voyage pour devenir le lit de cette rivière en crue qu’enfante la montagne qui flirte avec les nuages. J’ai fait ce long voyage pour que d’amont en aval tes berges se noient dans le bonheur. J’ai fait ce long voyage pour que mes pleurs indétectables, indicibles et inaudibles fassent irruption dans tes humeurs comme un orage assourdissant des Tropiques.»                                                                             xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Ma Sapotille, j’ai fait un long voyage pour enterrer ma mère dans mon île natale. Dans le cercueil, elle était encore belle avec ses longues tresses sur sa poitrine de câpresse .Sa chevelure noire, épaisse et ondulée recouvrait largement ses épaules. Toute son allure semblait donner à l’époque le tournis à mon père. Je me disais qu’il devait être pressé de l’envelopper dans ses bras et de lui donner la main comme je l’ai fait avec toi en marchant dans la rue. Nous étions comme deux amoureux flânant sur les berges de notre rivière serpentant les plantations de banane et de canne à sucre. A l’église, j’ai eu une vision qu’il était là et que le guerrier s’en allait avec sa belle en robe de mariée en plein de profundis, alors que nous versions des larmes. Cela faisait longtemps qu’il l’attendait pour un amour total et éternel.
@Ma Sapotille, Alex J. Uri 2011

dimanche 18 décembre 2011

Mulâtresse






Mulâtresse

Vos hanches font chalouper mes neurones
C’est tout mon corps qui  s’enflamme.
Mon sang devenu carburant alimente la flamme
Nos hormones s’affolent. A la dérive, votre progestérone!

Pourtant   vous n’étiez  pour  moi qu’une étincelle
Mais cela fait longtemps que nos âmes se baladent
Et que  nos esprits se couvrent d’embrassades,
Que vos seins montrant leurs desseins  m’ensorcellent !

 En te voyant nue, je devais être moine,
 sentir l’odeur d’abricot de ton aigremoine,
 et, dans ce rêve, te donner un bain de roses.

Ô mulâtresse, je ne suis qu’un pêcheur ici bas
Avec tes tresses, je vois la vie en rose.
de l’île au monde  , il y a mon cœur qui bat.

Alex J. URI   29 Avril 2011










lundi 12 décembre 2011

Mon Bien-aimé,




                                                



Mon Bien-Aimé,



Quand je pense à vous, c’est la pagaille.
Je ressens des spasmes dans mes entrailles 
Comme de faibles  secousses telluriques.
Les tentations  réveillent en moi la panique.
L’eau qui me  salissait   s’est déjà  purifiée.
Pour me sauver, je devais être immaculée.
Vous vous êtes  infiltré dans  mes  cellules
Les désirs renaissent vite  et pullulent.
Depuis que je ne vous touche pas, je ne suis pas en paix.
Depuis que je ne vous vois plus, je ne suis pas en paix.
Depuis que je ne vous entends plus, je ne suis pas en paix.
Quand je pense à vous, je deviens presque folle
Dans mes rêves, je sens  mon cœur  qui s’affole.

Alex J. URI

December 12, 2011




 





dimanche 11 décembre 2011

Confessional aux îles










Confessional

Ne  pas le voir, et surtout ne pas l’entendre,
Ce beau suppôt des  noirs et  des  intouchables.
Il explore en vous des voies  impénétrables.
Au jugement dernier, il vous fera pendre.


Pour vous,  c’est encore  la catin qui rechute.
La brebis galeuse du temple la désire
Et  voudrait la garder pour son propre plaisir,
Trônant sur un fauteuil pour éviter sa chute.
Je n’ai PAS pêché. Je Désirais ses baisers.
C’est un amour inattendu qui s’est braisé,
Un bonheur qui se fait homme et tendresse.

Mon mur de prières entend  sa parole,
Qui raisonne comme   des paraboles.
Mes génuflexions n’excluent pas mes caresses.



Alex J. Uri
                                               le 11 décembre 2011





mardi 6 décembre 2011

Tendresse et Volcan


















Tendresse et Volcan

Volcan, quand je vous regarde , je ne vous entends pas.

Je n’entends pas vos mots. Que Dieu vous garde !

Je n’entends que le mouvement de vos lèvres.

Je n’entends que le feu de vos yeux .

Tendresse, vos larmes chuchotent à mon visage

que vos hormones s’entrechoquent  quand je vous dévisage.

Je n’entends pas vos soupirs.

Je n’entends que tout ce qui ruisselle en vous.

Volcan, mon esprit  s’embrase de vos paroles,

Qui se nourrissent de paraboles.

Vous m’envahissez comme une perfusion.

J’ai le vertige de vos effusions.

Tendresse vous vibrez en fusion pour un Volcan  en éruption.

Alex J. URI
7décembre 2011


                                                                                                                  
                                                                                                                           

Les Amours de Tendresse et de Volcan

Les Amours de Tendresse et de Volcan
by Alex J. Uri

" Je sais qu'en te voyant marcher dans la rivière offrir tes hanches à cette onde qui te caresse, j'allais me transformer en une averse tropicale pour t'irriguer de la tête aux pieds".
Publié  sur Facebook le 5 décembre 2011"

"Ma Tendresse, gorgée de mes attentions et baignée de mes prières, vous avez foulé le sol qui a tremblé dans nos îles natales, avec les émotions qui nous étreignent et qui ne nous quittent plus "
Publié sur Facebook le 3 décembre 2011 à 17h07

" "Ma Sapotille, pour que tu me retrouves, j'ai fait ce long voyage. Je suis venu te voir mais tu n'as pas compris que j'avais un secret qui n'avait que trois mots. J'ai fait ce long voyage comme un pèlerinage. J'ai fait ce long voyage pour te prendre dans mes bras. J'ai fait ce long voyage pour écouter ton coeur. Tu me dis que tu donnes à Dieu.Et si donc j'étais le fruit de sa miséricorde? J'ai fait ce long voyage pour que nos corps s'enflamment". Alex J. Uri

lundi 5 décembre 2011

Ma Tendresse









Ma Tendresse,

Tendresse
de vapeur et de  Volcan

Tendresse
pour transpirer

Tendresse,
 De vérité et de raison  pour apaiser

Tendresse
 de petit -déjeuner pour conditionner.

Tendresse
généreuse de volupté

Tendresse
pieuse de protection

Tendresse
Tropicale de promesses et de béatitude.


Tendresse
qui m’ensorcelle  de caresses.

Tendresse
Inattendue  de souffrance d’une  parole sacrée.

Tendresse
qui s’entortille de mensonges et de lâcheté.

Tendresse
de baisers et de pleurs pour  dire adieu.

Tendresse
de venin de tristesse.
Tendresses de bouche à bouche  pour nous réanimer.


Alex J. URI
5 décembre 2011


La Guadeloupe a son anthologie du sport





L’anthologie du sport guadeloupéen
Alex J. URI -Pourquoi une anthologie du sport guadeloupéen ?
Harry Mephon-L’anthologie du sport Guadeloupéen est avant tout une commande et une volonté du Président du Conseil Régional Victorin Lurel. Cette commande se place dans le cadre des grands projets culturels de publications d’anthologies, l’anthologie de la peinture et à venir, l’anthologie de la musique.
J’ai donc eu le très grand honneur d’être retenu pour mener à bien ce projet ambitieux et surtout une première en Guadeloupe dans le domaine du sport.
Le sport guadeloupéen à travers ses premières structures (les clubs) est bientôt centenaire si on l’entend dans sa forme institutionnelle et reste une histoire méconnue. Quand on interroge les travaux peu de place est accordée aux hommes et aux femmes qui ont participé à cette histoire. Ils restent dans l’anonymat.
Alex J. URI. S’agit-t-il de valoriser la contribution des différentents acteurs dans cette filière avant qu’il ne soit trop tard ?
Harry Méphon.Les pionniers meurent dans la méconnaissance et l’oubli (Jean Chomereau Lamotte rédacteur et membre du comité scientifique de cette anthologie (2010), et cette année le docteur Rugard, le président de la Ligue de football qui a installé le football guadeloupéen dans la Caraïbe, Serge Botino, Pontrémy des anciennes vedettes du Trophée Caraïbe (1948) pour ne citer que des récents exemples). Cette anthologie est un véritable hommage à tous ces hommes et femmes qui ont construit l’espace des sports de la Guadeloupe.
Le patrimoine sportif n’est pas préservé, il est activement détruit en silence: les premiers stades (la première piscine de Rivière sens, la place de la Victoire, la piscine de Darboussier, le stade Pierre Antonius) autant de faits qui effacent la mémoire collective sans qu’aucune voix s’élève.
Une nécessité de faire le point s’impose afin de décrire l’état du champ sportif et de mesurer l’importance et surtout le  poids du sport guadeloupéen. Cette anthologie montre la richesse et à quel point le sport guadeloupéen touche toute les catégories sociales, l’inconscient collectif et dépassent les contours de l’archipel. Si l’actualité montre les exploits médiatisés de vedettes mondiales, Teddy Riner, Gael Monfils, Michael Pietrus, Laura Flessel, Marie José Pérec; on oublie vite que cela n’a pas toujours été le cas. Cette anthologie rappelle les  conditions des luttes guadeloupéennes pour accéder aux sports.
Alex J. URI. la Guadeloupe serait –elle le point de départ de cet anthologie ?
Harry Mephon.L’originalité de cette anthologie vient du fait que les points de vues ont pour origine l’île, la Guadeloupe à travers la demande politique et aussi le grand nombre et la diversité des rédacteurs positionnés aussi en France (reporters, universitaires, architectes, politologues, universitaires etc.). Il s’agissait  à travers un croisement de regards de montrer la complexité du sport guadeloupéen à partir de trois grandes parties :
Le temps : l’histoire sociale du sport guadeloupéen, depuis ses origines ancrés dans la société guadeloupéenne
L’espace : identifier les lieux où se sont déroulées les pratiques
Les formes : les grands évènements rattachés à la Guadeloupe (Jeux de la Guadeloupe, le Trophée Caraïbe, la Route du rhum etc.)
Et de présenter ensuite les sportifs guadeloupéens non pas seulement les vedettes internationales mais aussi associer les vedettes locales qui à leur niveau sont de véritable héros. Cette association, ce « lyanaj » est fondamentale dans la compréhension et la cohésion sociale.
Le but de cette anthologie est de présenter la complexité du sport guadeloupéen dans des données sociales économiques, religieuses, politiques et éducatives pour dépasser les idées reçues. Ces dernières associent  souvent et cantonnent  les succès des sportifs guadeloupéens dans des données racialistes qui présentent les guadeloupéens porteurs d’une heureuse génétique.



Alex J. URI  est rédacteur en chef à la Direction Régionale de l'Information à France Télévisions.

Harry P. Mephon, ancien athlète de haut niveau, est sociologue, expert du sport guadeloupéen,conférencier, professeur d’éducation physique, entraîneur d’athlétisme et préparateur physique de nombreux sportifs de haut niveau. Il a publié Corps et Société en Guadeloupe aux Presses Universitaires de Rennes (2007).