dimanche 1 février 2015

Le ministère des Outre-mer et la littérature uttramanrine





Le ministère des Outre-mer et la littérature ultramarine


J’ai participé à cette table ronde sur les littératures ultramarines un sujet d’actualité et séduisant à lumière des prix décernés récemment à des auteurs nés en outre mer ( Par exemple, prix Femina 2013 pour La Saison de l'ombre à Léonara MIANO (Cameroun),Prix Femina 2014 pour Bain de Lune à Yanick LAHENS (Haïti) , Dany Laferrière (Haïti)Académie française, et bien évidemment, d’autres plus anciens tels que Patrick CHAMOISEAU prix GONCOURT 1992 pour Texaco, René Maran, prix Goncourt en 1921 ).

C'est une excellente initiative de la part du ministère de l’Outre-mer. Nous aurions pu enrichir l’ organisation de cette table ronde et l’ouvrir à des auteurs ultramarins qui n’auraient pas manqué d’interroger les auteurs invités et de créer une dynamique pour la défense d’une littérature bien étable mais qui doit faire ses preuves de manière permanente.
J’ai ainsi illustré nos difficultés en expliquant mes deux expériences e de publication, l’une en auto-édition soutenue par une collectivité publique( Musiques et Musiciens de la Guadeloupe)et l’autre ( Alexander et Teresa avec un éditeur local). A l’époque en 1991 écrire un ouvrage de référence sur les musiques de la Guadeloupe pourtant reconnues sur le plan international, ne semblait pas intéresser les éditeurs. Il a fallu la volonté d’un journaliste bilingue Guadeloupéen, d’une musicologue guadeloupéen et d’un médecin, Président de Région et pianiste pour relever le défi.
 Ce livre a sans aucun doute contribué à la reconnaissance du gwo ka à l’UNESCO
Alexander et Teresa , un roman de 2012 s’appuie sur les caractéristiques psycho-sociologiques d’une famille caribéenne mais qui a une dimension universelle. L’expérience avec un éditeur local permet de mieux orienter ses objectifs de diffusion dans l’avenir.

Il est évident qu’on voudrait nous faire croire que nous ( écrivains  de ou pour l’Outre-mer) ne correspondons pas au profil marketing de certain grands éditeurs. Ces derniers semblent avoir déjà fait leur devoir en attribuant des prix à quelques auteurs ultramarins et ont pu faire du politiquement correct en matière de diversité. Aujourd’hui ,les nouveaux auteurs n’attendent pas des lauriers venus des conciles de représentants de ces éditeurs . Ils ont pris conscience de la richesse de leurs cultures et sont prêts à la valoriser même si ils devaient chercher un marché étranger. Les nouvelles technologies ont le mérite de démocratiser l’édition et séduire des auteurs qui n’avaient les moyens de se faire connaitre.

Le ministère de l’Outre-mer, aujourd’hui attaché aux recherches sur la mémoire de la traite et de l’esclavage peut renouveler cette expérience de ta table ronde qui recueillerait les avis et des uns et des autres pour donner une nouvelle impulsion à cette littérature d’Outre-mer. Elle a, sans aucun doute ,  un avenir prometteur et mérite un rayonnement international.
J'ajoute que la présence et la participation effective à cette table ronde de George PAU-LANGEVIN , la ministre des Outre-mer montre bien tout l'intérêt qu'elle porte à ce qui est aussi un patrimoine.De passage à PARIS, Maître Caroll LAUG de Guadeloupe, 3ième adjoint au maire de l'Anse Bertrand a annulé ces rendez vous du Paris by night pour répondre à l'invitation de la ministre.
Patrick FROISSART , un des auteurs et directeur éditorial à I Paginations partage des éléments de mon intervention.:" L'intérêt soulevé de toute évidence par le thème de cette soirée que la plupart des personnes présentes auraient aimé poursuivre me laisse à penser qu'elle devrait être le prélude à une série de conférences/débats sur les littératures ultra-marines. Cette première table ronde sur ce thème avait pour objet d'accompagner et d'illustrer la sortie du roman de Christophe Vallée et de mon recueil de poésie. Nous n'avions pas envisagé d'entrer "en profondeur" dans le sujet. L'engouement du public doit être pris en considération, et servir d'argument pour proposer au Ministère d'aller plus loin en organisant d'autres soirées consacrées au thème, avec la présence d'écrivains ultramarins."
Paris le 1 février 2015 Alex J. URI alex.uri@francetv.fr























Table ronde sur la littérature des Outre-mer   



                     

































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