mercredi 15 avril 2015

Le bonheur se décline aussi en créole













Un coach de vie pour un bonheur créole



Olivier Bique  vient de Vieux-Habitants, une commune du sud  de la Guadeloupe. Il a la quarantaine  mais il a déjà une allure de sénateur, ce qui laisserait  présager une certaine  sagesse. Il a fait de nombreux boulots et  mais depuis quelques années, c’est un employé de la   régie des transports publics. Aujourd’hui, il a décide d’aider les autres  et  pour ce faire, il s’est transformé en coach de vie, une nouveauté américaine qui fait son chemin au quotidien et qui suscite bien des controverses. Le coach de vie passe partout , dans votre vie de couple, dans votre travail et vous promet  de tout régler quand cela ne va pas. J’ai rencontré Olivier Bique  dans un séminaire  qui avait pour thème «  business dans nos quartiers, l’entrepreneuriat dans des jeunes dans les quartiers populaires ». Je suis allé déjeuner  avec lui dans un  petit restaurant antillais  l’île aux bokits ( sandwich antillais ) à la place de la Bastille. Révolution. J’ai découvert un coach créole  pour le bonheur.  Alex J. URI

-Alex J. URI-En quoi consiste le travail d'un coach de vie?
-Olivier BIQUE-Contrairement à l’appellation, le coach de vie n'est pas celui qui dit comment vivre, mais aide les personnes, qui le souhaitent, à mieux vivre. Le coach de vie aide à reprendre confiance, vaincre sa timidité, apprendre à mieux communiquer, mais aussi, mieux aide à mieux se connaître, et savoir s'organiser, que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel. 
A la différence du psychologue, qui apaise ses patients, en les écoutant. Le coach de vie, en plus de les écouter, trouve les mots justes, pour les booster.

-Alex J. URI- Comment êtes-vous devenu coach de vie?
-Olivier BIQUE- Celui qui souhaite devenir psychologue, doit suivre une formation universitaire, qu'il valide par l'obtention d'un diplôme, en revanche, pour celui qui veut devenir coach de vie, il n'existe aucune formation. Il existe des formations de coach, mais aucune formation de coach de vie, c'est surtout l'amour des autres, et l'envie de les aider, qui fait la différence.
J'ai tout d'abord été animateur radio, avant de devenir, pendant plusieurs années, animateur en clubs. Puis je suis devenu commercial, avant d'avoir envie d'aider les autres, de façon un peu plus active, en devenant, pendant plusieurs années, manager d'artistes. Et puis, plus récemment, j'ai décidé d'être coach de vie. C'est, en quelques sortes, une suite logique, après avoir aidé des personnes connues, j'aide, maintenant, des personnes anonymes.

- Alex J. URI-Quelle est la plus grosse difficulté du métier de coach de vie?
-Olivier BIQUE-La plus grosse difficulté du coach de vie, est d'arriver à prendre du recul, face aux situations, pas toujours très évidentes, que viennent lui livrer les patients. Car, libérer le patient du poids qui l'empêche d'avancer, c'est bien, mais cela ne sert à rien, si c'est pour le récupérer pour soi. C'est la raison, pour laquelle, il faut être capable d'évacuer, une fois la séance terminée.

- Alex J. URI-Quelle est votre plus beau souvenir de coach de vie?
-Olivier BIQUE-Lors d'une séance individuelle, avec une patiente, que j'ai su écouter, pour ensuite trouver les mots justes, pour la booster, et qui m'a dit, une fois la séance terminer, qu'elle se sentait beaucoup mieux, que lorsqu'elle avait été voir son psychologue.

-Alex J. URI- Si vous  deviez, en une phrase, donner envie de venir vous voir?
-Olivier BIQUE"Le doute et la tristesse ne sont pas des fatalités, toi aussi, tu peux reprendre confiance en toi"
Alex J. URI est rédacteur en chef à la direction de l’information régionale à France Télévisions




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