Elles m’arrivaient comme des vagues de fond,
Des murmures rampant d’un océan profond,
Des pleurs et des angoisses sur des civières.
Je n’arrivais point à trouver vos fréquences
Mon radar de nuit explora la voie lactée.
Vos psaumes récités perçaient l’obscurité
J’entendis des bruits exotiques en séquences.
Les yeux hébétés, leva vers le ciel le cœur
De celui qu’elle avait privé d’allégresse.
S’arrachant les cheveux,devant un Dieu moqueur
Elle perdit la raison dans une plantation
Fermant les usines dans la désolation.
Alex J. URI
3 janvier 2012
"Beau, très beau...merci !"
RépondreSupprimerFabienne J.
"Quelle souffrance pour cette belle négresse!Mais quelle poésie engagée! A l'aube de cette nouvelle année nous pouvons réellement nous interroger sur le sort de nos économies insulaires..."
RépondreSupprimerAriane Zobda-Quitman
C'est criant de vérité ...super poème
RépondreSupprimerTrès beau poème , un cri du coeur de pense. tu nous étonne toujours Alex mais un étonnement qui nous fait du bien au coeur. merci Nanadydy
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