mardi 24 janvier 2012

La case en tôle




Mon Volcan, j’ai fait un long voyage comme un pèlerinage pour écouter votre  cœur qui m’a donné tant de frayeur.  Je suis venue  vous  chercher dans ces lieux qui isolent, dans cette ville froide où tout le monde est   pressé. On  se demande si, parfois,  il n’y a pas des corps qui se retrouvent  sans âme.
C’est pourtant dans ce béton informe que mon cœur s’affole. Je ne veux  point vous voir dans votre immeuble qui  déjà m’emprisonne. Je regarde votre main qui doucement introduit la clé dans la serrure. Je sens que mes artères deviennent hypertendues. Je ressens une chaleur qui m’envahit et dilate mes pores.  Me voilà transportée dans cette case en tôle, alors qu’une   averse tropicale traverse le paysage. Un lit à baldaquin avec sa moustiquaire nous met à l’abri d’invertébrés coquins. Nous sommes alors  bercés par la pluie qui nous met sous hypnose. Vous m’embrassez goulûment comme si vous avez faim. Me voilà transformée  en biche sauvage pour tigre du Bengale.  Engloutie.  Ce sont deux corps qui fusionnent et deux âmes qui s’entrelacent. Je pousse un cri de délivrance et un  orage libère  les cieux en pleine souffrance. Alex  J. URI  @ 2011  les amours  de Tendresse et de Volcan, la case en tôle

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