Oui, il faut lui donner "sa" distance..Ainsi on profitera mieux de la vie..Nous serons conscients de sa fragilité. Liliane Jabot 3 novembre 2011 sur Fb
c'est si bien dit , qu'il n'y pas de mots pour l analyser ; enfin , restons distant avec la mort car elle ne rigole pas; la vie est plus intime. tu m'as surprise Alex dans le bon sens du terme . merci
"Mème si vous la vouvoyez,laissez-la où elle est celle qui louvoie autour de nous sans cesse.Celle qui ne frappe jamais to-to-to à notre porte,et qui entre sans mot dire et s'installe à nos dépens.Tutoyons donc la vie,cajolons-la,belboons-la rien que la vie,à vie pour la vie et sans modération." Thomas Delblond lundi 23 janvier 2012
"Le vouvoyement est une marque de civilité qui fait appelle au respect tout en écrasant toute forme de familiarité. Nous souhaitons tous secrètement ne jamais cotoyer la mort et donc la vouvoyer. Elle nous effraye car elle met un frein à la vie. Elle représente la rupture à la vie. La mort se trouve être le bastion des brissures et donc elle est à l'origine des déchirures des relations humaines. Elle a tout de même une fonction ambivalente chez l'homme. On peut voir ainsi un relatif paradoxe entre la vie et la mort qui se comportent tels des frères ennemis. Cette ambivalence est d'autant plus vraie qu'elle met dos à dos deux types de conceptions. Pour le croyant, il existe une dimension sacrée de la vie après la vie et donc après la mort. Le passage sur terre est regardé comme étant un tremplin vers la vraie vie. A contrario, pour l'incroyant, la dimension sacrée se trouve dans la vie sur terre. On laisse même à penser que la croyance en l'immortalité de l'âme est néfaste pour l'homme au point de le détourner du bonheur terrestre. Saint-Augustin disait que la vie terrestre est comparable à un exil. "l'âme sur terre est en exil dans un pays étranger" Sur le plan psychologique, la mort est nécessaire car après chaque brisure, l'individu se reconstruit et instaure de nouvelles relations qui s'autorisent à accepter la disparition d'un être cher. Il est indispensable de réussir son deuil pour caresser le futur et donc la vie. La fait appel à la fois à notre inconscience et à notre conscience. " celui qui oublie qu'il va mourir un jour se conduit comme un naïf. Celui qui ne l'oublie pas participe chaque jour à la construction de son être". Pensons à la vie donnons lui la dimension du bonheur qu'elle nous procure. Il faut la tutoyer sans crainte car sa dimension temporelle est minime. Cette relation à la fois intime et intense que nous donnons à la vie ne peut que nous pousser vers l'accomplissement de soi. Participons activement à notre destinée." Daniel Cimon
"L''homme serait pire s'il se savait immortel.Nous avons plusieurs exemples de ceux qui se croyaient immortels ( les dictateurs de ce monde, en dernier le fou de la Corée du Nord).Il est bon de se rappeler de temps en temps que nous sommes de passage. Monter dans un avion est un excellent moyen de se le rappeler car l'homme n'a jamais été fait pour voler.Icare l'a appris à ses dépens.Comme Icare la mort est le soleil qui nous brûle les ailes.L'homme immortel ferait de la terre un massacre.Regardez ce qu'il en a fait en simple mortel.Participer activement à notre destinée est une note positive.Je crois qu'il faut laisser simplement notre destinée penser à nous.Car la mort ne donne pas de rendez vous.Inutile de vouloir trop penser à ce qui peut en un instant être brisé.Je crois qu' Alex J. Uri a été profondément marqué par cette expérience de la mort.Il voit donc la vie d'une autre façon et il transmet cette joie de vivre en toute simplicité .Pour moi au delà de toute explication philosophique, honorable d'ailleurs,cette phrase se résume à ceci: la vie est simple, pourquoi la compliquer?" Dominique Lancastre 23 janvier 2012
PUISSANT ! ! ! ! !
RépondreSupprimerPatrick Ozier Lafontaine 3 novembre 2011 sur Fb
Oui, il faut lui donner "sa" distance..Ainsi on profitera mieux de la vie..Nous serons conscients de sa fragilité.
RépondreSupprimerLiliane Jabot 3 novembre 2011 sur Fb
c'est si bien dit , qu'il n'y pas de mots pour l analyser ; enfin , restons distant avec la mort car elle ne rigole pas; la vie est plus intime.
RépondreSupprimertu m'as surprise Alex dans le bon sens du terme . merci
"Mème si vous la vouvoyez,laissez-la où elle est celle qui louvoie autour de nous sans cesse.Celle qui ne frappe jamais to-to-to à notre porte,et qui entre sans mot dire et s'installe à nos dépens.Tutoyons donc la vie,cajolons-la,belboons-la rien que la vie,à vie pour la vie et sans modération."
RépondreSupprimerThomas Delblond lundi 23 janvier 2012
"Le vouvoyement est une marque de civilité qui fait appelle au respect tout en écrasant toute forme de familiarité.
RépondreSupprimerNous souhaitons tous secrètement ne jamais cotoyer la mort et donc la vouvoyer. Elle nous effraye car elle met un frein à la vie. Elle représente la rupture à la vie. La mort se trouve être le bastion des brissures et donc elle est à l'origine des déchirures des relations humaines. Elle a tout de même une fonction ambivalente chez l'homme.
On peut voir ainsi un relatif paradoxe entre la vie et la mort qui se comportent tels des frères ennemis. Cette ambivalence est d'autant plus vraie qu'elle met dos à dos deux types de conceptions.
Pour le croyant, il existe une dimension sacrée de la vie après la vie et donc après la mort. Le passage sur terre est regardé comme étant un tremplin vers la vraie vie.
A contrario, pour l'incroyant, la dimension sacrée se trouve dans la vie sur terre. On laisse même à penser que la croyance en l'immortalité de l'âme est néfaste pour l'homme au point de le détourner du bonheur terrestre.
Saint-Augustin disait que la vie terrestre est comparable à un exil.
"l'âme sur terre est en exil dans un pays étranger"
Sur le plan psychologique, la mort est nécessaire car après chaque brisure, l'individu se reconstruit et instaure de nouvelles relations qui s'autorisent à accepter la disparition d'un être cher. Il est indispensable de réussir son deuil pour caresser le futur et donc la vie.
La fait appel à la fois à notre inconscience et à notre conscience.
" celui qui oublie qu'il va mourir un jour se conduit comme un naïf. Celui qui ne l'oublie pas participe chaque jour à la construction de son être".
Pensons à la vie donnons lui la dimension du bonheur qu'elle nous procure. Il faut la tutoyer sans crainte car sa dimension temporelle est minime. Cette relation à la fois intime et intense que nous donnons à la vie ne peut que nous pousser vers l'accomplissement de soi.
Participons activement à notre destinée."
Daniel Cimon
"L''homme serait pire s'il se savait immortel.Nous avons plusieurs exemples de ceux qui se croyaient immortels ( les dictateurs de ce monde, en dernier le fou de la Corée du Nord).Il est bon de se rappeler de temps en temps que nous sommes de passage. Monter dans un avion est un excellent moyen de se le rappeler car l'homme n'a jamais été fait pour voler.Icare l'a appris à ses dépens.Comme Icare la mort est le soleil qui nous brûle les ailes.L'homme immortel ferait de la terre un massacre.Regardez ce qu'il en a fait en simple mortel.Participer activement à notre destinée est une note positive.Je crois qu'il faut laisser simplement notre destinée penser à nous.Car la mort ne donne pas de rendez vous.Inutile de vouloir trop penser à ce qui peut en un instant être brisé.Je crois qu' Alex J. Uri a été profondément marqué par cette expérience de la mort.Il voit donc la vie d'une autre façon et il transmet cette joie de vivre en toute simplicité .Pour moi au delà de toute explication philosophique, honorable d'ailleurs,cette phrase se résume à ceci: la vie est simple, pourquoi la compliquer?"
RépondreSupprimerDominique Lancastre 23 janvier 2012
"J'ai plutôt l'impression que, nous sachant immortels, nous nous donnions du temps et passerions nos jours à dormir, en attendant...."
RépondreSupprimerRobert Notenboom 23 janvier 2012