vendredi 6 janvier 2012

VIRUS





VIRUS



Ce  virus en moi s’appelle folle passion
Votre baiser brûlant  me l’a inoculé.
Vous voulez maintenant tout faire pour  reculer.
Dans mes cellules, j’entends de l’émotion.




Nos enzymes goulûment vous attendrissent.
Vous me laissez mourir ? Je n’ai plus d’oxygène.
Embrassez-moi donc en tuant  vos hyènes
Sans me  parler de chacals qui pourrissent.



 
Votre présence est mon antibiotique
 Ma fièvre monte encore et je transpire.
    Nos lèvres capricieuses et   symbiotiques
    
Transfusent   la nuit  pour éviter le pire.
Ô Vierge  immaculée, c’est lui mon bien-aimé.
Nous sommes deux abeilles voulant essaimer.
                                        Alex J. URI
                                       06 janvier 2012

6 commentaires:

  1. Que dire ,sinon que c'est un bon antibiotique. merci poète. Nanadydy

    RépondreSupprimer
  2. Ingrid Fabignon "MAGNIFIQUE"

    RépondreSupprimer
  3. "Souhaitons à ce merveilleux virus une contamination exponentielle !"
    Agnès Rinaldo

    RépondreSupprimer
  4. C'est trop beau et d'une sensualité !!!

    RépondreSupprimer
  5. "Un régal ...merci Alex ,bisous"
    Dany Sorel

    RépondreSupprimer
  6. Le virus fait bien des dégâts comme toujours, une présence voulue pour soigner une blessure, qui se refermera avec ces antibiotiques. Ces phrases qui raisonnent en moi avec tendresse et douceur, alors là, tout mon corps s'enflamme, j'aurai aimé être votre bien-aimée. Merci poète de m'avoir fait vibrer sans vous atteindre. Je vous embrasse et chapeau pour ce plaisir partagé.
    Aime

    RépondreSupprimer