samedi 22 novembre 2014

Un poisson dans la barrière de corail























Un poisson
dans la barrière de corail


« L’ombre de la méchanceté dissimulée par une compagne hostile, prenant le masque de la bonté, vient assombrir la blancheur des draps de leur lit à baldaquin.

Il fallait donc s’attendre à des mascarades d’amour, des mensonges à dose homéopathique, émergeant d’un esprit et d’un corps pourris mais surtout pailletés d’or et parfumés  pour mieux tromper.

C'était là la violence, celle qui ne faisait pas la une des journaux. Elle s'affublait d'une maltraitance politiquement correcte. Cette malhonnêteté insaisissable au premier abord vous arrachait le nombril dans une douleur muette. Alexander voulait pouvoir l’expliquer mais il n’en n’avait plus de temps. Il était pourtant pour la liberté et l’indépendance des êtres.

De père inconnu, elle ressentait la loyauté comme du luxe et elle préférait la dimension érotique du portefeuille. Dans cette société des Alizés, l’essentiel était de paraître. Paraître, cela sonnait à ses oreilles comme paître. Or, pour lui, il s’agissait d’être debout.
En conséquence, ils étaient ensemble sans jamais être face à face. C’était là aussi une autre forme de violence.

Anjika, l’indienne, truffée de tendresse, expliquait, avec amour, à Alexander ce qu’il n’avait peut-être pas compris dans le scénario de son passé. En effet, dans son assiette, certains poissons, à l’image de sa mégère, avaient séjourné dans les récifs coralliens, abritant des algues qui pouvaient intoxiquer la chaîne alimentaire.

Comme quoi quelques grands poissons prédateurs, infectés près de la  barrière de corail, étaient susceptibles de vous réserver  un beau petit poison  que vous preniez  pourtant plaisir à digérer.
Alexander avait tout de même sur survécu en renaissant et en nageant dans des eaux plus tranquilles. » 



Anjika et Alexander, "Un poisson dans la barrière" de corail by Alex J. URI Paris 22 /11/2014 et19 août 2013

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire