Maman, tu n’as plus le sein que tu avais et que j’aimais tant. Le sein gauche, car là j’avais à la fois ton cœur que j’écoutais et une mamelle, pardonne-moi, qui me servait d’oreiller et de biberon. Je sais que cela t’embête beaucoup mais tu sais ton sein est dans ma tête et dans ma bouche et je NE l’oublie PAS. Comment disent-ils cela aujourd’hui…cela fait partie de mon ADN.
Papa voudrait avoir des seins pour me les offrir quand je me mets à crier, à pleurer parce que tu n’es pas là. Je le vois s’affairer, appeler le médecin croyant que j’ai encore une des ses maladies infantiles. Je crie et je m’amuse à la fois car il me pique pour me donner des rappels de vaccin. Tout cela m’irrite car ils n’ont rien compris. Ma maladie, c’est toi, maman. Ma maladie c’est ton absence, Maman. Ma maladie, ce sont tes caresses qui disparaissent. Ma maladie c’est que je veux t’entendre et te voir souffrir pour te consoler.
Je dis à Dieu que si je suis né, alors que tout était contre moi, qu'il me garde ma maman aussi longtemps que possible. Pourquoi ? "Parce que", lui dis-je, "tu ne vas tout de même pas discréditer ton miracle". Je suis né car personne ne m’attendait. Il y avait, semble-t-il, des cellules qui se battaient, des hormones qui ne pouvaient pas cohabiter, tout cela donnait des douleurs insupportables dans un seul corps. Je m’amuse car ils n’ont rien compris. Je suis un enfant de la foi et de l’amour. C’est cela l’équation du miracle. Parrain me fait rire. Il met des bougies partout. Il prie dans toutes les langues. Il lit tellement de livres que je me demande pourquoi sa tête aussi pleine est bien faite. Et puis, quand il parle américain, j’ai l’impression que c’est le grand frère d’Obama , oui, Barrack !. Au fait, maman, il a de jolies filles. Tu envoies un email à Michèle. Michèle, c’est qui ? Enfin, maman ! Michèle Obama !!! Je vois qu’elle n’a pas de garçon. Peux-tu lui dire que je suis prêt à passer quelques jours de vacances avec elle… si Barrack la laisse tranquille. Je le connais Barrack… Ne te fâche pas, Michèle, va t’inviter avec Papa. Elle sait faire les choses.
Papa voudrait avoir des seins pour me les offrir quand je me mets à crier, à pleurer parce que tu n’es pas là. Je le vois s’affairer, appeler le médecin croyant que j’ai encore une des ses maladies infantiles. Je crie et je m’amuse à la fois car il me pique pour me donner des rappels de vaccin. Tout cela m’irrite car ils n’ont rien compris. Ma maladie, c’est toi, maman. Ma maladie c’est ton absence, Maman. Ma maladie, ce sont tes caresses qui disparaissent. Ma maladie c’est que je veux t’entendre et te voir souffrir pour te consoler.
Je dis à Dieu que si je suis né, alors que tout était contre moi, qu'il me garde ma maman aussi longtemps que possible. Pourquoi ? "Parce que", lui dis-je, "tu ne vas tout de même pas discréditer ton miracle". Je suis né car personne ne m’attendait. Il y avait, semble-t-il, des cellules qui se battaient, des hormones qui ne pouvaient pas cohabiter, tout cela donnait des douleurs insupportables dans un seul corps. Je m’amuse car ils n’ont rien compris. Je suis un enfant de la foi et de l’amour. C’est cela l’équation du miracle. Parrain me fait rire. Il met des bougies partout. Il prie dans toutes les langues. Il lit tellement de livres que je me demande pourquoi sa tête aussi pleine est bien faite. Et puis, quand il parle américain, j’ai l’impression que c’est le grand frère d’Obama , oui, Barrack !. Au fait, maman, il a de jolies filles. Tu envoies un email à Michèle. Michèle, c’est qui ? Enfin, maman ! Michèle Obama !!! Je vois qu’elle n’a pas de garçon. Peux-tu lui dire que je suis prêt à passer quelques jours de vacances avec elle… si Barrack la laisse tranquille. Je le connais Barrack… Ne te fâche pas, Michèle, va t’inviter avec Papa. Elle sait faire les choses.
Et puis, il y a parrain… il va conseiller Barrack sur les Blacks. Parrain est un black international. Le gars, pendant qu’il fait la cuisine, il te parle de Jesus Christ, de Bouddha, de Mohamet et il te dit que tu as peut-être des ascendants chinois. C’est une histoire de Yin et du Yang. Nana a réussi au baccalauréat et du jour au lendemain parrain est devenu zen! Ce dernier m’a entendu pleurer et, apparemment, il ne savait plus à quel saint se vouer mais en toute sérénité. Son hypertension est sous contrôle…de toute façon, il a des machines et des gadgets qui s'occupent de tout dans la maison.
Moi, je connais le sein que je veux mais si je le dis, tu te mettras à pleurer et à souffrir. Maman, le cancer ne t’a pris qu’un sein. Je n’en ai plus besoin et papa va s’y adapter. Je t’entends et je te vois rire avec Papa et … Parrain qui prend des photos… même en dormant. Cela c’est miraculeux.
Aaron.
18 mois
PS : Au fait, Maman, j’ai vu une dame sur l’ordinateur de Parrain. Elle est jolie …
- Quoi ! L’ordinateur de ton parrain ! Il ne faut pas y toucher!!!
-Maman, calme-toi, Parrain et Papa m’ont dit que je pouvais jouer avec la souris. Pourquoi veux-tu jouer au chat ! …
- Le nom de la dame ?
-Cela commence par aime !!! Ah ah ah ! La nana… elle est bien et elle m’a même promis de m’emmener au cirque.
-Merci de dire au cancer que la poubelle passe ce soir !
©2011 Alex J. URI l'équation du miracle
Mon petit Aron, bien que je ne te connais pas tu as un super Parrain, je sais qu'il aime, toi ton papa et ta maman. Continue à faire le bonheur de tes parents avec ton beau sourire. Le soleil brillera toujours pour ce petit bout'chou.
RépondreSupprimerJLMPC
Très beau poème, entre les écrits et les photos , Aaron ne peut qu'être comblé avec une maman en alerte au moindre besoin(ca commence par le sein) un papa qui regarde de loin et un parrain exceptionnel. très beau poème. Nanadydy
RépondreSupprimerTres belles photos je suis ravie de te voir France avec ton petit garçon et dada. Je t'encourage vivement dans ce combat et je suis de tt coeur avec toi ! Ta petite soeur ! Bisous !
RépondreSupprimerAMOUR TOUJOURS...force, énergie et courage ! SOURIRE..tendresse, caresse, et AMOUR ENCORE !
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