dimanche 27 novembre 2011

Ma Bien-aimée,









Ma Bien-aimée,
Me voici devenu une onde pure,
prête à vous désaltérer.
Car vous avez si chaud,
que votre gorge est sèche .
Voudriez-vous  faire  de moi une oasis fraîche ?
Telle une terre aride aux retraits craquelés,
J’accueille votre breuvage.
Vos  lèvres desséchées ont bien  du mal  à accueillir les premières gouttes que vous désirez tant. Pourtant, je me plais à déguster ce moment d’apaisement  que cette eau réveille dans  mon corps.
J’entends ce  ruissellement.
Je voudrais ramper pour m’humecter  les sens,
et  réapprendre à boire.
A l’ombre  du manguier, l’alizé  fait frissonner ma peau,
tout juste  nébulisée à la  douceur de votre offrande.
Une mangue  distille son parfum insolent, 
me faisant  perdre par instant votre odeur captivante.
Je la mords et l’incise,
laissant doucement son nectar velouter votre palais.
Enfin, gorgée de mes attentions, vous m’offrez,
comme un noyau qui s’ouvre et qui germe, votre renaissance.

Alex J. URI









5 commentaires:

  1. Je kiffe grave c'est magique ...

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  2. Monsieur le poète, un bien joli poème, écrit avec les mots du coeur. Pour ma part, atteint tous mes sens jusqu'aux entrailles et qui peut faire naître de nouveau.
    Aime

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  3. Ah....la poésie!
    Catherine

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  4. Un beau mélange entre cette eau qui ruisselle et cette mangue si juteuse, très beau et très fin cher Alex. Nanadydy

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