jeudi 25 décembre 2014

Un réveillon sans vous











Un réveillon sans vous

« Je ne me suis jamais remis de votre message empreint de dédain et de vile prétention. Je vous ai fait approcher les lieux insondables de ma créativité, au seuil de mes passions, parce que je vous admire…
C’était comme un enfant qui avait fait un dessin à l’occasion de la fête des mères et qui, avec tendresse, tentait de vous l’offrir… vous, égocentrique et infatuée de votre personne à l'image d’une institutrice néocoloniale, vous refusiez de vous laisser toucher par cet amour trop noir pour vous. Vous vouliez oublier que vous aviez quelque part un aïeul noir mais moins brillant que celui du poète Alexandre Pouchkine. Or ce petit là était fier de ses racines d’Afrique et d’Inde…
Ce dessin était l’expression d’un parcours fléché vers un bonheur inattendu qui vous était offert. Vous étiez en train de faire mourir en vous ce qui ne demandait qu’à renaître. Vous aviez confié à la morgue de la vie quotidienne la dépouille de votre amour passé. Dans le même temps, vous agissiez comme le croque –mort d’une passion à venir. Le dessin était à l’origine sans dessein mais plein d’amour entre vos mains…
Il y a des enfants qui ne bénéficient pas de l’égalité des chances surtout quand on joue avec la diversité….Je suis comme un filaos languissant qui offre sa parure au ciel plein d’étoiles…la lune donne à la rivière des reflets argentés. Dieu va s’arrêter dans une étable pour accueillir un messie rédempteur et sa bienheureuse mère« doubout ». Des leçons de bonheur et d’humilité que vous semblez ignorer.
Aujourd’hui, vous ne serez pas là avec moi autour de ce sapin de Noël, de cette crèche et encore moins avec des cadeaux … »

Princesse « S » by Alex J. URI
Paris le 24 décembre 2014

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