Alexander et Teresa
feuilleton été 2012
Episode 14
"Amours pimentées"
Alexander et Teresa se retrouvent sur un banc public dans un jardin derrière une basilique. Il regardent tous les deux la lune gibbeuse montante. Teresa sait qu’Alexander est affaibli par sa maladie et qu’il est prêt à l’écouter pour mieux comprendre la complexité de son amour.
Teresa - Quand vous me demandez de rester avec vous, mon cœur s’accélère. Mes raideurs et mes peurs m’envahissent.
Alexander- Pourquoi ?
Teresa- Parce ce que j’aime et que aimer, ça fait mal.
Alexander- Depuis quand n’avez-vous pas aimé ?
Teresa- J’ai toujours aimé. Oui. Souvent.
Alexander- (air interrogateur) comment vous faites ?
Teresa- Entre un homme une femme, ça engage autre chose de plus grave que je gère mal.
Je suis quelqu’un qui aime et aimer un homme c’est dangereux pour moi.
Alexander- Aimer une femme, ce n’est pas dangereux !
Teresa- Certainement mais je parle de mon statut de femme, de mes difficultés. Du point de vue affectif, je suis fragile et je j’ai beaucoup de terrains à explorer. J’ai mes parents, mes malades, les membres de notre foyer, ma mère et depuis un certain temps vous vous êtes glissé dans ma vie.
Le problème c’est de protéger mon moi profond et de me préserver de moi-même.
En même temps, je suis en roue libre et ça fait tellement de bien d’être amoureux. Mes yeux se sont ouverts.
Alexander- Je vois que vos pupilles se sont dilatées. Un peu d’émotion que vous avez du mal à cacher.
Teresa- L’amour me fait vibrer, Alexander. Cela me fait pétiller et me fait aimer encore plus la vie . C’est très égoïste d’être amoureux.
Alexander- Que ressentez- vous ?
Teresa- Les mouvements de votre bouche sensuelle. Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas. C’est aussi votre personne. Il compter avec la magie des rencontres et des compatibilités. Je crois qu’il y a là toute une alchimie qui nous échappe beaucoup.
Alexander- Vous ai-je heurté ?
Teresa- J’ai été un peu surprise car vous étiez au téléphone et en vidéo sur un mode sensuel notamment avec les explications de texte de vos poèmes. Je me suis laissé faire car c’était un nouveau terrain pour moi. Une nouvelle cours de récréation. Après tout, pourquoi ne pas partager un moment d’amour
Alexander- Vous vous sentiez comme Eve dans le jardin d’Eden ?
Teresa- On peut dire que vous me présentiez la pomme. J’ai aussi pensé à partager le fruit défendu. Je me suis mis à vous associer pour la première fois à ce que je faisais seule. Je dois même avouer que mes pensées priantes subissaient une forme de détournement.
Alexander- Pourquoi il y a-t-il chez vous une charmante ambivalence qui conduit parfois à une forme de retrait ?
Teresa- Aimer, c’est une découverte avec l’aide des autres. Dans mon cas, j’ai beaucoup de terrains, ma famille, l’hôpital, mes activités associatives et notamment religieuses. Là je suis en découverte perpétuelle. Aime un homme c’est plus difficile. Ce terrain de l’amour me pose problème, c’est là où je donne le moins. Vous l’avez fort bien compris. C’est bien pour cela que je me suis mis souvent au service de Dieu.
Alexander- Vous m’avez parlé de vos désirs qui étaient souvent irrépressibles ?
Teresa- Ce fut une période de ma vie que j’assume mais quand on consume du désir comme du carburant, on s’interroge après. Quand on aime, je crois que c’est différent. On aime toujours comme la première fois avec la même intensité. Bien sûr, il y a des sentiments dont on ne peut se souvenir le moment. Aujourd’hui, avec l’âge, il y a moins d’insouciance et plus de profondeur.
Alexander- Je ne note que chaque fois que vous êtes de passage à Paris, vous avez peur de venir avec moi, en même temps que d’autres amis à mon domicile.
Teresa : C’est vrai mais je le ferai, si vous me donnez le temps. Vous arrivez à cet âge avec nos valises pleines d’allergies et de blessures. Vous savez que je ne peux rien vous refuser. J’ai besoin d’avoir confiance en vous mais vous ne vous dévoilez pas. Vous êtes à Paris avec votre vie et moi, je suis dans nos îles avec la mienne. Comment règle –t-on le problème de la géographie qui nous sépare ?
Alexander –manifester contre la hausse du prix du billet d’avion entre la métropole et les régions insulaires.
Teresa- C’est vrai le va et vient coûte cher. Or, Il y a plein de coins chez moi à explorer,
Alexander- Je n’en doute pas ( regardant avec une certaine concupiscence le dos de Teresa marchant devant lui). Il y a ceux que je vois et ceux que vous allez me montrer.
Teresa- Alexander, vous ne pensez qu’à ça !
Alexander- Je le suis, je le reconnais, qu’un pauvre pécheur. Pour vous plaire, j’irai bientôt me confesser. Venez avec moi au confessionnal ! Surprise, surprise.
Teresa - Quand vous me demandez de rester avec vous, mon cœur s’accélère. Mes raideurs et mes peurs m’envahissent.
Alexander- Pourquoi ?
Teresa- Parce ce que j’aime et que aimer, ça fait mal.
Alexander- Depuis quand n’avez-vous pas aimé ?
Teresa- J’ai toujours aimé. Oui. Souvent.
Alexander- (air interrogateur) comment vous faites ?
Teresa- Entre un homme une femme, ça engage autre chose de plus grave que je gère mal.
Je suis quelqu’un qui aime et aimer un homme c’est dangereux pour moi.
Alexander- Aimer une femme, ce n’est pas dangereux !
Teresa- Certainement mais je parle de mon statut de femme, de mes difficultés. Du point de vue affectif, je suis fragile et je j’ai beaucoup de terrains à explorer. J’ai mes parents, mes malades, les membres de notre foyer, ma mère et depuis un certain temps vous vous êtes glissé dans ma vie.
Le problème c’est de protéger mon moi profond et de me préserver de moi-même.
En même temps, je suis en roue libre et ça fait tellement de bien d’être amoureux. Mes yeux se sont ouverts.
Alexander- Je vois que vos pupilles se sont dilatées. Un peu d’émotion que vous avez du mal à cacher.
Teresa- L’amour me fait vibrer, Alexander. Cela me fait pétiller et me fait aimer encore plus la vie . C’est très égoïste d’être amoureux.
Alexander- Que ressentez- vous ?
Teresa- Les mouvements de votre bouche sensuelle. Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas. C’est aussi votre personne. Il compter avec la magie des rencontres et des compatibilités. Je crois qu’il y a là toute une alchimie qui nous échappe beaucoup.
Alexander- Vous ai-je heurté ?
Teresa- J’ai été un peu surprise car vous étiez au téléphone et en vidéo sur un mode sensuel notamment avec les explications de texte de vos poèmes. Je me suis laissé faire car c’était un nouveau terrain pour moi. Une nouvelle cours de récréation. Après tout, pourquoi ne pas partager un moment d’amour
Alexander- Vous vous sentiez comme Eve dans le jardin d’Eden ?
Teresa- On peut dire que vous me présentiez la pomme. J’ai aussi pensé à partager le fruit défendu. Je me suis mis à vous associer pour la première fois à ce que je faisais seule. Je dois même avouer que mes pensées priantes subissaient une forme de détournement.
Alexander- Pourquoi il y a-t-il chez vous une charmante ambivalence qui conduit parfois à une forme de retrait ?
Teresa- Aimer, c’est une découverte avec l’aide des autres. Dans mon cas, j’ai beaucoup de terrains, ma famille, l’hôpital, mes activités associatives et notamment religieuses. Là je suis en découverte perpétuelle. Aime un homme c’est plus difficile. Ce terrain de l’amour me pose problème, c’est là où je donne le moins. Vous l’avez fort bien compris. C’est bien pour cela que je me suis mis souvent au service de Dieu.
Alexander- Vous m’avez parlé de vos désirs qui étaient souvent irrépressibles ?
Teresa- Ce fut une période de ma vie que j’assume mais quand on consume du désir comme du carburant, on s’interroge après. Quand on aime, je crois que c’est différent. On aime toujours comme la première fois avec la même intensité. Bien sûr, il y a des sentiments dont on ne peut se souvenir le moment. Aujourd’hui, avec l’âge, il y a moins d’insouciance et plus de profondeur.
Alexander- Je ne note que chaque fois que vous êtes de passage à Paris, vous avez peur de venir avec moi, en même temps que d’autres amis à mon domicile.
Teresa : C’est vrai mais je le ferai, si vous me donnez le temps. Vous arrivez à cet âge avec nos valises pleines d’allergies et de blessures. Vous savez que je ne peux rien vous refuser. J’ai besoin d’avoir confiance en vous mais vous ne vous dévoilez pas. Vous êtes à Paris avec votre vie et moi, je suis dans nos îles avec la mienne. Comment règle –t-on le problème de la géographie qui nous sépare ?
Alexander –manifester contre la hausse du prix du billet d’avion entre la métropole et les régions insulaires.
Teresa- C’est vrai le va et vient coûte cher. Or, Il y a plein de coins chez moi à explorer,
Alexander- Je n’en doute pas ( regardant avec une certaine concupiscence le dos de Teresa marchant devant lui). Il y a ceux que je vois et ceux que vous allez me montrer.
Teresa- Alexander, vous ne pensez qu’à ça !
Alexander- Je le suis, je le reconnais, qu’un pauvre pécheur. Pour vous plaire, j’irai bientôt me confesser. Venez avec moi au confessionnal ! Surprise, surprise.
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