Episode 13
"Rebecca la mulâtresse"
"Rebecca la mulâtresse"
Alexander et Rebecca approchaient déjà la cinquantaine et avaient été séparés à plusieurs reprises par des circonstances indépendantes de leur volonté sauf une fois. En...
effet, Alexander, étudiant de passage à Madina a essuyé un refus catégorique de Rebecca quand il a manifesté son désir de faire l’amour avec elle. Rebecca troublée avait tout raconté à sa mère et la famille tout entière avait protégé leur fille des appétits de ce barbare de Karukera. Alexander s’est envolé pour l’Amérique, faisant ses études et fondant une famille. Le destin n’a pas renoncé à la convaincre d’ouvrir son coeur à cet amour qu’Alexander lui avait offert. Teresa continuait, malgré tout, à nier l’évidence, car elle avait soit un mari soit un compagnon quant Alexander réapparaissait comme ce jour là à la Savanne à Fort-de-France.
Alexander : Pourquoi fuyez vous ma hardiesse et ma fougue ? Laissez moi
être ce Tigre du Bengale qui vous fera frissonner de plaisir et vous emportera
jusqu’au Nirvana de vos rêves. Dans notre cas, ce n’est pas une de se laisser-aller à l’inattendu de l’amour. Je vous en conjure, chère Rebecca, laissez tomber vos barrières et vos chaînes. Osez ! Savoir prendre des risques dans la vie est essentiel car celui qui n’en prend pas et qui n’a pas le courage de poursuivre ses rêves ne sera jamais ni déçu ni tout à fait comblé. Je vous connais depuis
longtemps et je sais que vous m’aimez, vous aussi. Allons ! Suivez votre coeur !
C’est votre seul guide dans cette affaire.
Rebecca : Vous me troublez, Alexander. Taisez vous donc ! Mon coeur est perturbé par tout ce que vous me dites et aussi ce que vous ne me dites pas. Je ne sais pas où j’en suis. Arrêtez donc! Vous me parler d’amour mais l’amour est comme une rivière en crue qui se joue des barrages, s’infiltre à travers la moindre fissure pour s’emparer en mitre de tout. Alors, impuissant, on en devient esclave. Non ! je ne veux pas vous aimer car, celui que j’aime, lui, ne me demande pas tant.
Alexander : Quand vous avez des maîtresses qui sont de véritables vampires, quelle force lui reste-il pour vous demander quelque chose ? Oh oui, après la sieste !!!
Rebecca :Vous, vous me déstabilisez, vous m’envoûtez, vous me détruisez, même si quelquefois j’ai le sentiment que cet amour me grandit et me transcende. J’ai même l’impression que cela me rapproche du divin….Mais peut être que je blasphème ?...Je vous en prie ne me torturez pas avec vos désirs et votre fougue. Je ne le supporte plus. Avec vous, tout est confusion. Je connais le bonheur mais aussi la souffrance, le rêve et les désillusions, le ciel et l’enfer. C’est assez ! Laissez moi donc me débattre avec chef de tribu, puisqu’il faut l’appeler ainsi , selon vous !. Un jour je trouverai bien le chemin de la paix.
(Alexander pause la main gauche son front, écarquille les yeux et se dit : « Elles ont le don de faire dire à Dieu, pourtant silencieux, n’importe quoi. Avec Teresa c’est la même chose, avec une bonne dose d’intégrisme en plus. »)
Alexander : Moi aussi je crois en l’amour infini de Dieu. Je suppose que vous aussi vous êtes dans cette mouvance. Laissez cet amour là inonder votre coeur, mais à votre tour, transmettez toute cette énergie d’amour autour de vous, vers tous ceux que vous approchez. C’est écrit. Alors, donnez-moi donc cette part de bonheur que j’attends depuis si longtemps ! Mais puisque vous ne voulez rien entendre, laissez-moi-vous rappeler notre amour naissant sur cette belle plage de Marie-Galante où nos corps en s’effleurant au son d’une mazurka lascive firentchavirer nos coeurs. Avez vous oublié nos retrouvailles, longtemps après, dans cette grande ville aux murs si froids et nos promenades dans ce parc, là où ce
chêne flamboyant accueillait, les bras grands ouverts, nos ardentes effusions ? Avez-vous effacé de votre mémoire nos étreintes passionnées dans ce grand lit à baldaquin ?Ce n’était pas des fantasmes. Vous sembliez heureuse et cela sevoyait sur votre visage et dans votre corps. L’amour vous rendait encore plus
belle. Pourquoi avez-vous changé ? J’ai besoin de la chaleur de vos reins, de la tendresse de vos lèvres, de la douceur de vos seins de ce regard langoureux qui me faisait succomber à vos charmes.
Rebecca : Voila que vous continuez. C’est assez ! Je ne vous entends plus.
Alexander se souvient que Rebecca resta un long moment silencieuse.
Alexander se mit à déclamer son poème « Rivières »:
Rivière
J’entends couler en vous une rivière.
Elle descend d’une montagne, elle déverse
en vous une force qui masque vos faiblesses.
Je sens venir une force d’un autre âge
nourrie d’eau, gonflée de rage, saoulée d’orage.
Poussant les flots, éloignant les civières.
Vous les voyez souvent et ils hantent vos jours
L’eau inhibe les sols, mouille la végétation
Qu’arrive-t-il à ces flots en pleine divagation ?
Ils remplissent les versants sans faire attention.
Surpris, le photographe vous prend à contre-jour.
Le ruisseau devenu torrent, sur les rives
déborde, les débris explosent à la dérive,
Un bruit assourdissant déchire l’embouchure .
(2 janvier 2012)
Alexander : Pourquoi fuyez vous ma hardiesse et ma fougue ? Laissez moi
être ce Tigre du Bengale qui vous fera frissonner de plaisir et vous emportera
jusqu’au Nirvana de vos rêves. Dans notre cas, ce n’est pas une de se laisser-aller à l’inattendu de l’amour. Je vous en conjure, chère Rebecca, laissez tomber vos barrières et vos chaînes. Osez ! Savoir prendre des risques dans la vie est essentiel car celui qui n’en prend pas et qui n’a pas le courage de poursuivre ses rêves ne sera jamais ni déçu ni tout à fait comblé. Je vous connais depuis
longtemps et je sais que vous m’aimez, vous aussi. Allons ! Suivez votre coeur !
C’est votre seul guide dans cette affaire.
Rebecca : Vous me troublez, Alexander. Taisez vous donc ! Mon coeur est perturbé par tout ce que vous me dites et aussi ce que vous ne me dites pas. Je ne sais pas où j’en suis. Arrêtez donc! Vous me parler d’amour mais l’amour est comme une rivière en crue qui se joue des barrages, s’infiltre à travers la moindre fissure pour s’emparer en mitre de tout. Alors, impuissant, on en devient esclave. Non ! je ne veux pas vous aimer car, celui que j’aime, lui, ne me demande pas tant.
Alexander : Quand vous avez des maîtresses qui sont de véritables vampires, quelle force lui reste-il pour vous demander quelque chose ? Oh oui, après la sieste !!!
Rebecca :Vous, vous me déstabilisez, vous m’envoûtez, vous me détruisez, même si quelquefois j’ai le sentiment que cet amour me grandit et me transcende. J’ai même l’impression que cela me rapproche du divin….Mais peut être que je blasphème ?...Je vous en prie ne me torturez pas avec vos désirs et votre fougue. Je ne le supporte plus. Avec vous, tout est confusion. Je connais le bonheur mais aussi la souffrance, le rêve et les désillusions, le ciel et l’enfer. C’est assez ! Laissez moi donc me débattre avec chef de tribu, puisqu’il faut l’appeler ainsi , selon vous !. Un jour je trouverai bien le chemin de la paix.
(Alexander pause la main gauche son front, écarquille les yeux et se dit : « Elles ont le don de faire dire à Dieu, pourtant silencieux, n’importe quoi. Avec Teresa c’est la même chose, avec une bonne dose d’intégrisme en plus. »)
Alexander : Moi aussi je crois en l’amour infini de Dieu. Je suppose que vous aussi vous êtes dans cette mouvance. Laissez cet amour là inonder votre coeur, mais à votre tour, transmettez toute cette énergie d’amour autour de vous, vers tous ceux que vous approchez. C’est écrit. Alors, donnez-moi donc cette part de bonheur que j’attends depuis si longtemps ! Mais puisque vous ne voulez rien entendre, laissez-moi-vous rappeler notre amour naissant sur cette belle plage de Marie-Galante où nos corps en s’effleurant au son d’une mazurka lascive firentchavirer nos coeurs. Avez vous oublié nos retrouvailles, longtemps après, dans cette grande ville aux murs si froids et nos promenades dans ce parc, là où ce
chêne flamboyant accueillait, les bras grands ouverts, nos ardentes effusions ? Avez-vous effacé de votre mémoire nos étreintes passionnées dans ce grand lit à baldaquin ?Ce n’était pas des fantasmes. Vous sembliez heureuse et cela sevoyait sur votre visage et dans votre corps. L’amour vous rendait encore plus
belle. Pourquoi avez-vous changé ? J’ai besoin de la chaleur de vos reins, de la tendresse de vos lèvres, de la douceur de vos seins de ce regard langoureux qui me faisait succomber à vos charmes.
Rebecca : Voila que vous continuez. C’est assez ! Je ne vous entends plus.
Alexander se souvient que Rebecca resta un long moment silencieuse.
Alexander se mit à déclamer son poème « Rivières »:
Rivière
J’entends couler en vous une rivière.
Elle descend d’une montagne, elle déverse
en vous une force qui masque vos faiblesses.
Je sens venir une force d’un autre âge
nourrie d’eau, gonflée de rage, saoulée d’orage.
Poussant les flots, éloignant les civières.
Vous les voyez souvent et ils hantent vos jours
L’eau inhibe les sols, mouille la végétation
Qu’arrive-t-il à ces flots en pleine divagation ?
Ils remplissent les versants sans faire attention.
Surpris, le photographe vous prend à contre-jour.
Le ruisseau devenu torrent, sur les rives
déborde, les débris explosent à la dérive,
Un bruit assourdissant déchire l’embouchure .
(2 janvier 2012)
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